La libération du footballeur palestinien Mahmoud al Sarsak des geôles israéliennes, mardi 10 juillet, met en lumière le caractère secret et arbitraire de la détention administrative infligée aux Palestiniens par les autorités israéliennes, a déclaré Amnesty International.
"Si la libération tant attendue de Mahmoud al Sarsak est un immense soulagement pour sa famille et ses amis, elle n'indique en rien un changement fondamental dans l'application de la détention administrative en tant que politique d'État", a estimé Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International. En fait, elle ne fait que souligner à quel point ce type de détention est injuste, arbitraire et secrète.
En outre, Amnesty International a sollicité la libération de Samer al Barq et d'Hassan Safadi, qui poursuivent leur grève de la faim pour dénoncer le renouvellement de leurs ordonnances de maintien en détention administrative. Tout comme Mahmoud al Sarsak avant sa libération, les deux hommes sont détenus au centre médical des Services pénitentiaires israéliens, à Ramleh, centre qui ne peut pas dispenser les soins spécialisés dont ont besoin les détenus qui mènent des grèves de la faim prolongées. Ils n'ont pas été autorisés à être examinés par des médecins indépendants depuis qu'ils ont repris leurs grèves en mai et juin.
Mahmoud al Sarsak était le seul Palestinien incarcéré aux termes de la Loi relative à l'incarcération des combattants illégaux, qui permet à Israël de maintenir des Palestiniens originaires de la bande de Gaza en détention administrative.
Au mois de juin, Amnesty International a publié un rapport intitulé "Israël et territoires palestiniens occupés. En mal de justice. Des Palestiniens détenus sans jugement par Israël", consacré à la détention administrative et aux violations connexes que subissent les détenus en Israël. Elle y évoquait notamment le cas de Mahmoud al Sarsak.
"Si la libération tant attendue de Mahmoud al Sarsak est un immense soulagement pour sa famille et ses amis, elle n'indique en rien un changement fondamental dans l'application de la détention administrative en tant que politique d'État", a estimé Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International. En fait, elle ne fait que souligner à quel point ce type de détention est injuste, arbitraire et secrète.
En outre, Amnesty International a sollicité la libération de Samer al Barq et d'Hassan Safadi, qui poursuivent leur grève de la faim pour dénoncer le renouvellement de leurs ordonnances de maintien en détention administrative. Tout comme Mahmoud al Sarsak avant sa libération, les deux hommes sont détenus au centre médical des Services pénitentiaires israéliens, à Ramleh, centre qui ne peut pas dispenser les soins spécialisés dont ont besoin les détenus qui mènent des grèves de la faim prolongées. Ils n'ont pas été autorisés à être examinés par des médecins indépendants depuis qu'ils ont repris leurs grèves en mai et juin.
Mahmoud al Sarsak était le seul Palestinien incarcéré aux termes de la Loi relative à l'incarcération des combattants illégaux, qui permet à Israël de maintenir des Palestiniens originaires de la bande de Gaza en détention administrative.
Au mois de juin, Amnesty International a publié un rapport intitulé "Israël et territoires palestiniens occupés. En mal de justice. Des Palestiniens détenus sans jugement par Israël", consacré à la détention administrative et aux violations connexes que subissent les détenus en Israël. Elle y évoquait notamment le cas de Mahmoud al Sarsak.
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