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Maryam Shafi Pour avait soutenu la campagne du leader de l’opposition Mehdi Karroubi lors de l’élection présidentielle de 2009.
"Qu’une étudiante puisse être incarcérée pendant sept ans parce qu’elle a exprimé sans violence ses opinions ou soutenu un opposant politique défie l’entendement. Maryam Shafi Pour doit être libérée immédiatement et sans condition et être autorisée à poursuivre ses études. Elle ne doit pas passer les sept prochaines années à croupir à la prison d’Evin", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
Elle s’était déjà vu interdire par les autorités de poursuivre son cursus universitaire, en raison de ses activités politiques à l’université. Beaucoup d’autres étudiants n’ont toujours pas le droit de reprendre leurs études parce qu’ils militent au niveau politique ou défendent les droits humains, de manière pacifique.
Lors de la vague de manifestations qui a suivi l’élection de 2009 en Iran, des dizaines d’étudiants ont été arrêtés et inculpés de charges formulées en termes vagues pour des motifs liés à la sécurité nationale, dans le cadre d’une répression contre la dissidence. Maryam Shafi Pour est la première étudiante arrêtée pour de telles accusations depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Rouhani en 2013.
"L’Iran participera à la 25e session du Conseil des droits de l’homme fin mars et rejettera toute critique de son bilan relatif aux droits humains. Mais tant que des gens comme Maryam Shafi Pour seront envoyés en prison, ces contestations des autorités iraniennes ne seront que discours et routine habituelle."
"Qu’une étudiante puisse être incarcérée pendant sept ans parce qu’elle a exprimé sans violence ses opinions ou soutenu un opposant politique défie l’entendement. Maryam Shafi Pour doit être libérée immédiatement et sans condition et être autorisée à poursuivre ses études. Elle ne doit pas passer les sept prochaines années à croupir à la prison d’Evin", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
Elle s’était déjà vu interdire par les autorités de poursuivre son cursus universitaire, en raison de ses activités politiques à l’université. Beaucoup d’autres étudiants n’ont toujours pas le droit de reprendre leurs études parce qu’ils militent au niveau politique ou défendent les droits humains, de manière pacifique.
Lors de la vague de manifestations qui a suivi l’élection de 2009 en Iran, des dizaines d’étudiants ont été arrêtés et inculpés de charges formulées en termes vagues pour des motifs liés à la sécurité nationale, dans le cadre d’une répression contre la dissidence. Maryam Shafi Pour est la première étudiante arrêtée pour de telles accusations depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Rouhani en 2013.
"L’Iran participera à la 25e session du Conseil des droits de l’homme fin mars et rejettera toute critique de son bilan relatif aux droits humains. Mais tant que des gens comme Maryam Shafi Pour seront envoyés en prison, ces contestations des autorités iraniennes ne seront que discours et routine habituelle."