Chaos sur Lesbos.mp3 (142.04 Ko)
Les autorités, débordées et manquant de ressources, ne parviennent pas à faire face à la très forte hausse du nombre de personnes qui débarquent sur l'île - 33.000 depuis le 1er août. Elles doivent compter sur les bénévoles locaux, les militants d'ONG, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les touristes pour s'engouffrer dans cette énorme brèche. L'immense majorité fuit les conflits en Afghanistan, en Irak et en Syrie: selon le HCR, ils représentent 90% des nouveaux arrivants en 2015.
"Le dur périple Le manque de coordination et la grave pénurie de structures et d'effectifs se traduisent par entrepris par ceux qui fuient les conflits ne se termine pas sur les côtes grecques. Contraints de marcher de longues distances sous des chaleurs torrides et de séjourner dans des camps sordides ou en plein air, les réfugiés et les demandeurs d'asile ne voient guère d'autre solution que de poursuivre leur voyage, contribuant ainsi au désastre auquel nous avons assisté ces derniers jours à la frontière de la Macédoine", a déclaré Gauri van Gulik, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.
"Le dur périple Le manque de coordination et la grave pénurie de structures et d'effectifs se traduisent par entrepris par ceux qui fuient les conflits ne se termine pas sur les côtes grecques. Contraints de marcher de longues distances sous des chaleurs torrides et de séjourner dans des camps sordides ou en plein air, les réfugiés et les demandeurs d'asile ne voient guère d'autre solution que de poursuivre leur voyage, contribuant ainsi au désastre auquel nous avons assisté ces derniers jours à la frontière de la Macédoine", a déclaré Gauri van Gulik, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.