La première composante de cette culture est "le piston" qui a été entretenu depuis les années du socialisme, et qui a résisté à toutes les réglementations l’interdisant, et il faut dire qu’aujourd’hui il est rare de trouver un concours ou un appel à candidature sans que les listes ne soient définies (au moins partiellement) à l’avance. La presse algérienne nous informe souvent sur des scandales qui n’en finissent pas. Plus encore les salariés recrutés grâce au piston, fournissent rarement des efforts au travail vu qu’ils se sentent au dessus de la loi, qu’ils sont intouchables et surtout incompétents.
La corruption constitue une caractéristique inséparable du monde du travail en Algérie, un pays classé parmi les plus corrompus au monde. Elle prend toutes les formes matérielles ou immatérielles, et elle intervient même dans le choix des "meilleurs candidats" pour des postes de travail, mais on la retrouve moins dans le secteur privé, car celui-ci ne fournit pas suffisamment d’assurance et de stabilité, pour l’avenir du salarié qui préfère investir pour un emploi dans le secteur public.
Le dernier aspect de cette culture est l’expérience. Quand on regarde les offres d’emplois sur le web ou dans la presse, on trouve souvent que les jeunes diplômés en sont exclus. Même si on reconnait que l’expérience peut apporter du positif à une organisation, on ne peut concevoir que tous ses employés soient expérimentés, car il doit y avoir un pilotage, d’autant plus que l’entreprise peut saisir cette chance pour leur inculquer sa propre culture et les former de la manière la plus performante.
Les trois aspects qui ont étés cités dans cet article, et même en faisant abstraction de leurs non-conformité à la morale et la religion majoritaire dans le pays, ne sont pas accessibles aux jeunes qui veulent miser sur eux puisque chacun d’eux ne peut être atteint que si on arrive d’abord à trouver un travail !
La corruption constitue une caractéristique inséparable du monde du travail en Algérie, un pays classé parmi les plus corrompus au monde. Elle prend toutes les formes matérielles ou immatérielles, et elle intervient même dans le choix des "meilleurs candidats" pour des postes de travail, mais on la retrouve moins dans le secteur privé, car celui-ci ne fournit pas suffisamment d’assurance et de stabilité, pour l’avenir du salarié qui préfère investir pour un emploi dans le secteur public.
Le dernier aspect de cette culture est l’expérience. Quand on regarde les offres d’emplois sur le web ou dans la presse, on trouve souvent que les jeunes diplômés en sont exclus. Même si on reconnait que l’expérience peut apporter du positif à une organisation, on ne peut concevoir que tous ses employés soient expérimentés, car il doit y avoir un pilotage, d’autant plus que l’entreprise peut saisir cette chance pour leur inculquer sa propre culture et les former de la manière la plus performante.
Les trois aspects qui ont étés cités dans cet article, et même en faisant abstraction de leurs non-conformité à la morale et la religion majoritaire dans le pays, ne sont pas accessibles aux jeunes qui veulent miser sur eux puisque chacun d’eux ne peut être atteint que si on arrive d’abord à trouver un travail !