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En effet, le pays a depuis les années 70, une économie de marché développée, avec des difficultés toutefois, car l'Islande n'a pas échappé à la crise économique et personne n'a oublié la "révolution des casseroles" en 2008-2009 dénonçant la banqueroute du pays. De même, Reykjavik est dotée d'institutions politiques démocratiques stables qui devraient rassurer la Commission européenne. La candidature islandaise ne date pas d'hier. C'est d'ailleurs en juillet 2009, lors de la fameuse "révolution des casseroles", que l'Islande avait déposé sa demande de candidature, comme une solution envisagée à l'époque pour faire face aux difficultés économiques du pays. Comme quoi, il n'y a pas que les pays du Sud ou d'Europe centrale qui ont besoin d'aide. A l'époque, le commissaire à l'Elargissement Olli Rehn avait confirmé "qu'une demande d'adhésion de Reykjavik serait considérée très favorablement à Bruxelles". Ainsi si la Croatie est certainement le 28e Etat de l'Union, l'Islande pourrait bien être le 29e.
Mais au nord comme au sud, en Finlande comme en Croatie, les sentiments pro-européens évoluent et aujourd'hui contrairement à hier, les populations sont beaucoup moins sensibles aux chants des sirènes européennes et pourraient bien exprimées leurs doutes lors des referendum qui seront organisés sur la question. En effet, un sondage de juin dernier révèle que près de 58% des Islandais seraient favorables au retrait de leur candidature à l'Union européenne.
Toutefois, l'on peut penser que l'Islande acquerra le statut de candidat officiel rapidement, plus rapidement que dans le cas de la Croatie, peut-être moins d'un an. Le délai semble un peu court pour que Reyjavik entre dans l'Union européenne au même moment que Zagreb en 2013, mais pourquoi pas ?
Pour l'Islande, prête au niveau politique, économique et législatif, l'adhésion ne devrait être qu'une formalité. Le pays fait déjà parti de l'Espace économique européen et de l'espace Schengen... - contrairement à la Roumanie et à la Bulgarie - et près des trois quart des lois européennes nécessaires à l'adhésion y sont déjà mises en pratique.
Pourtant la situation économique de cette île de moins de 320 000 habitants est loin d'être idyllique et son entrée dans l'Union est envisagée sous l'angle du soutien financier. Et si les pourparlers d'adhésion n'ont pas plus avancées en deux ans, c'est que les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont mis leur veto tant que leurs ressortissants ne seraient pas remboursés des sommes perdues lors de la faillite d'une banque en ligne de Reykjavik. Mais les Islandais comme les Grecs refusent de payer des dettes qu'ils n'estiment ne pas être les leurs et ils l'ont massivement exprimé en mars dernier à 94% de voix lors d'un referendum. Le gouvernement de Reykjavik de son côté à demander l'aide du FMI pour rembourser les Britanniques et les Néerlandais. Voilà un nouveau dossier à traiter pour la récente directrice générale Christine Lagarde. L'acceptation de la candidature islandaise prouve que Londres et Amsterdam ont évolué sur la question sur la promesse que leurs concitoyens seront remboursés. On est en droit de se demander par qui ?
Mais au nord comme au sud, en Finlande comme en Croatie, les sentiments pro-européens évoluent et aujourd'hui contrairement à hier, les populations sont beaucoup moins sensibles aux chants des sirènes européennes et pourraient bien exprimées leurs doutes lors des referendum qui seront organisés sur la question. En effet, un sondage de juin dernier révèle que près de 58% des Islandais seraient favorables au retrait de leur candidature à l'Union européenne.
Toutefois, l'on peut penser que l'Islande acquerra le statut de candidat officiel rapidement, plus rapidement que dans le cas de la Croatie, peut-être moins d'un an. Le délai semble un peu court pour que Reyjavik entre dans l'Union européenne au même moment que Zagreb en 2013, mais pourquoi pas ?
Pour l'Islande, prête au niveau politique, économique et législatif, l'adhésion ne devrait être qu'une formalité. Le pays fait déjà parti de l'Espace économique européen et de l'espace Schengen... - contrairement à la Roumanie et à la Bulgarie - et près des trois quart des lois européennes nécessaires à l'adhésion y sont déjà mises en pratique.
Pourtant la situation économique de cette île de moins de 320 000 habitants est loin d'être idyllique et son entrée dans l'Union est envisagée sous l'angle du soutien financier. Et si les pourparlers d'adhésion n'ont pas plus avancées en deux ans, c'est que les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont mis leur veto tant que leurs ressortissants ne seraient pas remboursés des sommes perdues lors de la faillite d'une banque en ligne de Reykjavik. Mais les Islandais comme les Grecs refusent de payer des dettes qu'ils n'estiment ne pas être les leurs et ils l'ont massivement exprimé en mars dernier à 94% de voix lors d'un referendum. Le gouvernement de Reykjavik de son côté à demander l'aide du FMI pour rembourser les Britanniques et les Néerlandais. Voilà un nouveau dossier à traiter pour la récente directrice générale Christine Lagarde. L'acceptation de la candidature islandaise prouve que Londres et Amsterdam ont évolué sur la question sur la promesse que leurs concitoyens seront remboursés. On est en droit de se demander par qui ?