Jean-Marie Le Pen a beau être âgé, il n'en perd pas pour autant sa vigueur, c'est là bien une chose qu'on puisse lui reconnaître. Par son franc parlé populiste, il plaît, même à ceux qui ne voteront jamais pour lui. Sans doute, une tare bien trop lourde à porter pour leur conscience. L'homme du détail de l'histoire et des blagues bien grasses avec le fameux "Durafour crématoire" revient à la charge. Cette fois-ci contre la joie des Algériens de France, suite à la qualification de l'Algérie à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Le Pen grogne ... grrrrr ... il ne désigne pas la main d'Henri comme une faute qui entache l'image de la France, mais bien la joie des jeunes Algériens et de jeunes Français d'origine algérienne comme les coupables de sa frustration qui le consume depuis bien longtemps. En déclarant que : "Ce qui me paraît entacher beaucoup plus l'honneur de la France, ce sont les manifestations géantes de supporters algériens dans les rues de nos villes", Le Pen tient des propos racistes et il dérape. Il est vrai que Le Pen connait bien les Algériens, en effet, lorsqu'un journaliste l'interroge sur ses actes de tortures il répond : "Je n'ai rien à cacher. J'ai torturé parce qu'il fallait le faire". En 1987 fort inspiré il déclare sans avoir honte : "Les sidaïques, en respirant du virus par tous les pores, mettent en cause l'équilibre de la Nation". Oui, Le Pen aime berner, c'est ce qui a fait sa fortune, entres autres, le propriétaire d'un hôtel particulier au parc de Montretout à Saint-Cloud s'indigne du sort des Français, des vrais sans doute.
Avec cette liste de déclarations (non exhaustive) on peut dire que c'est bien l'hôpital qui se fout de la charité et on se demande qui entache vraiment la France ?
Avec cette liste de déclarations (non exhaustive) on peut dire que c'est bien l'hôpital qui se fout de la charité et on se demande qui entache vraiment la France ?
Encore des prix
