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Quelque 130 syndicalistes ont été arrêtés le 22 décembre lorsque des milliers de policiers ont effectué une descente au siège de la KCTU, en réaction à une grève des ouvriers du rail qui craignent des licenciements massifs imminents. Plusieurs ouvriers ont été blessés lorsque la police a utilisé des aérosols de gaz poivre.
"En effectuant ce raid, la police a bafoué les normes internationales relatives aux droits humains et au travail de nombreuses manières: elle a notamment arrêté des dirigeants syndicalistes en représailles à la grève et recouru à une force inutile et excessive qui a fait des blessés parmi les travailleurs. Les autorités sud-coréennes doivent mettre fin aux descentes illégales de police et aux arrestations de syndicalistes, et respecter les droits des travailleurs en grève", a indiqué Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Il s’agissait du premier raid de la police au siège de la Confédération coréenne des syndicats, mené sans mandat de perquisition, depuis qu’elle s’est vue accorder un statut juridique en 1999.
"En effectuant ce raid, la police a bafoué les normes internationales relatives aux droits humains et au travail de nombreuses manières: elle a notamment arrêté des dirigeants syndicalistes en représailles à la grève et recouru à une force inutile et excessive qui a fait des blessés parmi les travailleurs. Les autorités sud-coréennes doivent mettre fin aux descentes illégales de police et aux arrestations de syndicalistes, et respecter les droits des travailleurs en grève", a indiqué Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Il s’agissait du premier raid de la police au siège de la Confédération coréenne des syndicats, mené sans mandat de perquisition, depuis qu’elle s’est vue accorder un statut juridique en 1999.