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Vendredi 14 mars, Cao Shunli est morte à 52 ans des suites de troubles médicaux dans un hôpital de Beijing, après cinq mois en détention. Sa famille a plusieurs fois demandé qu’elle reçoive un traitement médical pour de graves problèmes de santé, mais ces demandes ont été rejetées.
"La mort de Cao Shunli montre l’indifférence et l’esprit calculateur des autorités chinoises, qui sont prêtes à tout pour réduire les critiques au silence. Aujourd’hui, les autorités ont du sang sur les mains. Cao Shunli était une femme courageuse qui est allée jusqu’au bout dans sa lutte pour les droits humains en Chine. Elle n’aurait jamais dû être placée en détention, mais lui refuser le traitement dont elle avait tant besoin relève de la barbarie", a déclaré Anu Kultalahti, chercheuse sur la Chine à Amnesty International.
Ces derniers mois, d’autres militants reconnus se sont vus refuser des soins médicaux, dont Liu Xia, l’épouse de Liu Xiaobo, lauréat du prix Nobel de la paix actuellement emprisonné. Liu Xia, qui est illégalement maintenue en résidence surveillée, s’est vue refuser un traitement pour un grave problème cardiaque. Fin février, elle a enfin été autorisée à recevoir des soins à l’hôpital.
"Il est courant de refuser des soins médicaux aux militants en détention, afin de les affaiblir ou de les punir. Les autorités chinoises doivent immédiatement faire cesser cette pratique illégale et inhumaine."
Cao Shunli souffrait de tuberculose dans les deux poumons, d’une cirrhose du foie et de fibromes utérins.
La police de Beijing avait arrêté Cao Shunli en septembre dernier, alors qu’elle tentait de se rendre à Genève pour assister à un programme de formation sur les droits humains. Elle était accusée d’avoir "cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public", semble-t-il suite à un sit-in qu’elle avait organisé devant le ministère chinois des Affaires étrangères avec d’autres militants.
Cao Shunli avait mené campagne pour obtenir la participation des militants à la rédaction du rapport national destiné au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
"La mort de Cao Shunli montre l’indifférence et l’esprit calculateur des autorités chinoises, qui sont prêtes à tout pour réduire les critiques au silence. Aujourd’hui, les autorités ont du sang sur les mains. Cao Shunli était une femme courageuse qui est allée jusqu’au bout dans sa lutte pour les droits humains en Chine. Elle n’aurait jamais dû être placée en détention, mais lui refuser le traitement dont elle avait tant besoin relève de la barbarie", a déclaré Anu Kultalahti, chercheuse sur la Chine à Amnesty International.
Ces derniers mois, d’autres militants reconnus se sont vus refuser des soins médicaux, dont Liu Xia, l’épouse de Liu Xiaobo, lauréat du prix Nobel de la paix actuellement emprisonné. Liu Xia, qui est illégalement maintenue en résidence surveillée, s’est vue refuser un traitement pour un grave problème cardiaque. Fin février, elle a enfin été autorisée à recevoir des soins à l’hôpital.
"Il est courant de refuser des soins médicaux aux militants en détention, afin de les affaiblir ou de les punir. Les autorités chinoises doivent immédiatement faire cesser cette pratique illégale et inhumaine."
Cao Shunli souffrait de tuberculose dans les deux poumons, d’une cirrhose du foie et de fibromes utérins.
La police de Beijing avait arrêté Cao Shunli en septembre dernier, alors qu’elle tentait de se rendre à Genève pour assister à un programme de formation sur les droits humains. Elle était accusée d’avoir "cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public", semble-t-il suite à un sit-in qu’elle avait organisé devant le ministère chinois des Affaires étrangères avec d’autres militants.
Cao Shunli avait mené campagne pour obtenir la participation des militants à la rédaction du rapport national destiné au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.