Une commémoration en musique
Liszt photographié par Nadar
actus_Hongrie.mp3 (4.41 Mo)
L'événement de ce mois d'octobre est certainement la célébration du 200e anniversaire de la naissance de Franz Liszt. Le 22 à 20 h, l’Orchestre symphonique de la Radio de Hongrie sous la direction de Zoltán Peskó, interprète l’oratorio "Christus" en l’église Saint-Louis des Invalides de Paris. Cette oeuvre monumentale fut composée entre 1862 et 1866 et créée le 29 mai 1873 à l'église protestante de Weimar. Cinq solistes, Gabriella Fodor, soprano, Lúcia Megyesi Schwartz, mezzo-soprano, Alessandro Codeluppi, tenor, Róbert Rezsnyák, baryton et Krisztián Cser, basse, le choeur dirigé par Csaba Somos et l'orgue. Concert diffusé en direct sur France Musique et donné simultanément dans une quinzaine de villes du monde dont Budapest, Eger, Pécs, Győr, Bayreuth, Vienne, Prague, Vilnius, Séoul. L'orchestre, fondé en 1943 par Ernő Dohnányi, a pour directeur musical Stephen D’Agostino depuis 2009. Cette phalange prestigieuse a travaillé avec les plus grands chefs dont Claudio Abbado, Antal Doráti, Péter Eötvös, Lamberto Gardelli, Otto Klemperer, György Solti ou Leopold Stokowski. Quant au chœur, fondé en 1950, il interprète particulièrement des oeuvres hongroises et est régulièrement invité dans les grands festivals internationaux.
Il est coproduit avec les Lisztomanias de Châteauroux qui pour leur 10e édition, revêtent cette année un lustre extraordinaire. Du 22 au 29 octobre, elles proposent un festival placé sous la direction artistique de Jean-Yves Clément, biographe du musicien et commissaire de l'Année Liszt en France. Liszt n'est pas complètement étranger à la région, il vint deux fois chez George Sand à Nohant, à proximité de Châteauroux, en 1837, avec Marie d’Agoult et a entretenu une amitié fidèle avec l'écrivain. L'autre grande oeuvre religieuse de Liszt le "Requiem" est programmé à l'Equinoxe, scène nationale de Châteauroux, le 23 octobre à 17h30. Au cours de ces Lisztomanias, on pourra entendre l'essentiel de l'œuvre pour piano du compositeur interprété par de grands artistes. Giovanni Bellucci donnera les 24 et 25 octobre à 21 h, l'ensemble des Rhapsodies hongroises. Le 28 octobre, à partir de 19 h, Bertrand Chamayou interprètera l'intégrale des Années de Pèlerinage. Le festival fera aussi la part belle à la musique tzigane et au jazz. Une exposition, quatre conférences, une académie pour jeunes solistes, un atelier pour les enfants, des animations dans les cafés et deux spectacles littéraires complèteront cette riche programmation. Ces Lisztomanias exceptionnelles se termineront le 29 à 21 h à l'Equinoxe de Châteauroux par "Liszt, le piano mystique", consacré aux Harmonies poétiques et religieuses, musique de Franz Liszt et textes d’Alphonse de Lamartine avec Francis Huster comme récitant et Pascal Amoyel au piano.
Deuil-la-Barre, ville du Val-d'Oise jumelée avec la hongroise Vác, a célébré elle aussi le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt. La salle des fêtes de la municipalité présentait du 18 au 22 octobre, une exposition "Hongrois et européen, Franz Liszt", organisée à la demande du ministère hongrois des Affaires étrangères par Mária Eckhardt, directrice scientifique du Musée-mémorial et Centre de recherche Franz Liszt de Budapest. L'exposition circulera ensuite dans les collèges et lycées de la ville et dans ceux des villes partenaires.
Il est coproduit avec les Lisztomanias de Châteauroux qui pour leur 10e édition, revêtent cette année un lustre extraordinaire. Du 22 au 29 octobre, elles proposent un festival placé sous la direction artistique de Jean-Yves Clément, biographe du musicien et commissaire de l'Année Liszt en France. Liszt n'est pas complètement étranger à la région, il vint deux fois chez George Sand à Nohant, à proximité de Châteauroux, en 1837, avec Marie d’Agoult et a entretenu une amitié fidèle avec l'écrivain. L'autre grande oeuvre religieuse de Liszt le "Requiem" est programmé à l'Equinoxe, scène nationale de Châteauroux, le 23 octobre à 17h30. Au cours de ces Lisztomanias, on pourra entendre l'essentiel de l'œuvre pour piano du compositeur interprété par de grands artistes. Giovanni Bellucci donnera les 24 et 25 octobre à 21 h, l'ensemble des Rhapsodies hongroises. Le 28 octobre, à partir de 19 h, Bertrand Chamayou interprètera l'intégrale des Années de Pèlerinage. Le festival fera aussi la part belle à la musique tzigane et au jazz. Une exposition, quatre conférences, une académie pour jeunes solistes, un atelier pour les enfants, des animations dans les cafés et deux spectacles littéraires complèteront cette riche programmation. Ces Lisztomanias exceptionnelles se termineront le 29 à 21 h à l'Equinoxe de Châteauroux par "Liszt, le piano mystique", consacré aux Harmonies poétiques et religieuses, musique de Franz Liszt et textes d’Alphonse de Lamartine avec Francis Huster comme récitant et Pascal Amoyel au piano.
Deuil-la-Barre, ville du Val-d'Oise jumelée avec la hongroise Vác, a célébré elle aussi le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt. La salle des fêtes de la municipalité présentait du 18 au 22 octobre, une exposition "Hongrois et européen, Franz Liszt", organisée à la demande du ministère hongrois des Affaires étrangères par Mária Eckhardt, directrice scientifique du Musée-mémorial et Centre de recherche Franz Liszt de Budapest. L'exposition circulera ensuite dans les collèges et lycées de la ville et dans ceux des villes partenaires.
Une nomination qui ne laisse pas indifférent
C'est bien celle du directeur qui vient d'être nommé le 7 octobre à la tête du Nouveau théâtre de Budapest, Uj Szinhaz, sis Paulay Ede utca, à deux pas de l'Opéra. Edifié en 1909 sous le nom de Parisiana d'après les plans de l'architecte Béla Lajta, on en remarque la magnifique façade. Il avait d'abord été question de reconduire István Márta, le directeur sortant, lequel défendait sa programmation et son bilan flatteur. Puis, István Tarlós, maire de Budapest, est intervenu et sa voix a réussi à faire passer l’acteur György Dörner qui s'est adjoint le dramaturge et politicien István Csurka comme administrateur. Tous deux d’extrême droite, ils n'ont pas l'heur de plaire aux milieux culturels qui les taxent de néofascistes et antisémites. Le chef d’orchestre Adam Fischer a d'ailleurs déclaré "On ne peut tolérer l'existence d'un théâtre antisémite en plein cœur de Budapest, à deux pas de l'Opéra. Ce serait impensable en Europe de l'Ouest, mais en Hongrie, depuis le retour de Viktor Orbán au pouvoir, les mauvaises surprises s'accumulent". Quant à Péter Feldmajer, président des communautés juives de Hongrie, il se demande "si Budapest va connaître les mêmes dérives que Vienne à l'époque de Karl Lueger". György Dörner qui n'est pas un comédien de grande envergure et s'est spécialisé dans la voxographie, a longtemps milité au sein du Jobbik. István Csurka dirige le MIÉP, Parti hongrois de la justice et de la vie, ardent défenseur des minorités hongroises vivant hors des frontières. Le duo est partisan d'une scène nationale hongroise à l'écart des influences internationales qui pourraient l’abâtardir.
Un cardinal très apprécié
S.Em. le cardinal Peter Erdö, archevêque d'Esztergom-Budapest a été désigné comme visiteur apostolique pour l'Université pontificale catholique du Pérou, PUCP, à Lima. L'annonce en a été faite par le conseil universitaire de la PUCP relayant ainsi l'information de la nonciature apostolique du Pérou. Rappelons que le 30 septembre dernier, le cardinal avait été reconduit pour cinq ans à son poste de président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, CCEE, lors de l’Assemblée plénière de la CCEE qui se réunie à Tirana. En effet, du 29 septembre au 2 octobre, les représentants de 33 conférences épiscopales européennes et quatre évêchés indépendants s'étaient retrouvés en Albanie autour de la question de la "nouvelle évangélisation". S. Em. Peter Erdö est assisté de deux vice-présidents, LL.Em. le cardinal Angelo Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne et de l’archevêque Jozef Michalik, président de la conférence épiscopale polonaise.
La Hongrie à Beauvais
Lorànt Deutsch photographié en 2004 par le Studio Harcourt de Paris
Pour sa 21e édition, parrainée par Lorànt Deutsch, le festival du film de Beauvais, dans le département de l'Oise, a mis le cinéma hongrois à l'affiche, du 15 au 18 octobre. On a pu y voir des films restaurés provenant des Archives nationales de Hongrie, dont un inédit d'Alexander Korda, The Golden Man, Az Aranyember de 1917, avec accompagnement musical en direct dans la salle. Des films inédits de jeunes réalisateurs en leur présence, des conférences en images et en musique, Franz Liszt, Béla Bartók, György Ligeti entre autres. Lorànt Deutsch y a présenté devant le réalisateur, le film "Mázli", de Tamás Keményffy, 2008, dans lequel il joue en hongrois. Le Festival a rendu hommage au grand réalisateur István Szabó, invité d'honneur de la manifestation, avec la projection de l’intégralité de son œuvre et en particulier Mephisto pour le 30e anniversaire de ce film qui reçut un Oscar et le Prix du Jury du festival de Cannes en 1981. On y a vu aussi Márta Mészáros venue présenter son dernier film inédit en France "The last report on Anna". Et naturellement, c'était inévitable, Lisztomania de Ken Russell sorti en 1979.
La Hongrie à Dijon
Bartók et la Hongrie sont au cœur de la saison 2011–2012 à l’Opéra de Dijon. Le 15 octobre à 20 h, l'Orchestre National Philharmonique de Hongrie sous la direction de Zoltán Kocsis était à l'Auditorium. Au programme, Trois danses hongroises pour orchestre, n° 1, 3 et 10, de Brahms, Esquisses hongroises Sz.97, Suite de danses bb86a, Sz.77, Danses de Transylvanie pour orchestre Sz.96, Danses populaires roumaines pour petit orchestre Sz.68 de Bartók, Valses oubliées, nos 2 et 3 s.215, transcription de Zoltán Kocsis, de Liszt et Danses de Galanta de Kodály.
Steve Jobs statufié
Le fondateur d'Apple, Steve Jobs, mort le 15 octobre à l'âge de 56 ans, devrait bientôt avoir sa statue dans un parc de Budapest, au voisinage de plusieurs sociétés de haute technologie. C'est ce qu'a annoncé l'une d'entre elles, Graphisoft, une société hongroise faisant partie du groupe allemand Nemetschek, laquelle a d'ailleurs rappelé que le groupe américain Apple soutenait la société depuis 1984. Elle a estimé que Steve Jobs avait "créé l'informatique à visage humain". En outre, une rencontre entre lui et les dirigeants de cette firme hongroise avait eu lieu à Hanovre en 2002, à l'occasion du salon CEBIT sur les hautes technologies. Cette statue sera dévoilée le 21 décembre prochain. Cet engouement n'a rien d'étonnant, on sait qu'en Chine, des statuettes de Jobs s’arrachent et que la marque américaine St. Croix créatrice des petits cols roulés noirs du fondateur d'Apple est en rupture de stock. Sans compter "Steve Jobs", une biographie signée par Walter Isaacson, et annoncée chez JC Lattès pour les jours prochains. Et certainement sans doute un film suivra.
Des villages qui renaissent
Il y a un an, les deux villages hongrois de Kolontár et de Devecser, étaient submergés par un torrent de boue toxique, 700 000 m3 d’eau corrosive provenant de l'usine locale d’aluminium, celle d'Ajka, à 160 km à l’ouest de Budapest. Cette catastrophe provoqua la mort d’une dizaine de personnes, 150 ont été blessées, des dizaines d’habitations ont été détruites ainsi que toute la végétation du territoire de ces deux communes. La vie a repris maintenant à Kolontár et à Devecser. Les habitants se sont installés dans de nouvelles maisons et les autorités locales se réjouissent d'avoir réagi rapidement à cette tragédie. Il ne faut cependant pas croire que toute trace de la catastrophe a été effacée, les routes par exemple, sont toujours recouvertes d’une pellicule rouge. Et bien des gens pleurent encore la disparation de membres de leur famille. Les autorités hongroises ont entrepris un recensement précis de blessés et de tous ceux qui ont été privés de toit afin d’empêcher toute tentative de fraude. La reconstruction de la commune a coûté 130 millions d’euros et les entreprises sollicitées par l’Etat hongrois pour ce faire, ont travaillé sans faire de profit. Les sinistrés ont eu la possibilité de déménager vers d’autres localités, mais seules 30 personnes sur les 800 habitants que comptaient les deux villages l’ont fait. Un tiers de la population vit de l’agriculture et il a fallu excaver 30 cm de terre sur toute la surface cultivable inondée, sans quoi aucune culture n’aurait plus jamais été possible. Personne ne peut dire jusqu’à maintenant dans quelle mesure la santé des habitants de la région sera affectée. L’usine d’aluminium d’Ajka, reconnue coupable de ces fuites toxiques, a été condamnée à une amende de 472 millions d’euros que la direction a annoncé ne pas pouvoir payer. Elle devrait même engager bientôt une procédure de dépôt de bilan. Elle n'a plus de clients, personne ne voulant plus avoir affaire avec une entreprise responsable d’une telle catastrophe.
Aboiements décodés
Des chercheurs hongrois se sont penchés sur une question palpitante et se sont aperçus au bout de plusieurs expériences que les adultes n'étaient pas particulièrement doués pour décrypter les aboiements du chien. En revanche, les enfants et les appareils informatiques y arrivent. Péter Pongraacz et Csaba Molnár, de l’Université Loránd Eötvös de Budapest, ont demandé à des enfants de 6, 8 et 10 ans, ainsi qu’à des adultes, d’écouter des aboiements enregistrés lors de diverses circonstances, arrivée d’un intrus, jeu, notamment. Puis, ils leur ont fait associer ces aboiements à des images montrant des mimiques faciales, humaines, correspondantes. Les enfants, surtout ceux de 10 ans, se sont montrés plus observateurs que les adultes et ont attribué aux aboiements des mimiques faciales qui correspondaient davantage aux émotions exprimés par les chiens. Les auteurs de l'étude en déduisent que "Ceci montre que la capacité de compréhension des états émotionnels basiques des chiens à partir de signaux acoustiques est présente chez les humains à partir d'un très jeune âge". Nos deux chercheurs ont poursuivi par une autre expérience, ils ont soumis à l'informatique 6.000 aboiements de 14 chiens différents dans 6 circonstances, alerte, bagarre, promenade, solitude, jeu avec une balle, autre jeu. L'appareil a obtenu 43% de réussite avec les sons "alerte" et "bagarre". Quand il s’agit simplement de distinguer et reconnaître la voix de chaque chien, l'ordinateur a obtenu 52%, alors que les humains sont pratiquement incapables de le faire. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour ce qui concerne la compréhension de la communication animale.
Nouvelles de l'Institut hongrois de Paris
Photo de l'Institut hongrois de Bruxelles, courtoisie
Le 20 octobre à 19 h 30, Csilla Csorba, historienne de l’art et auteur de "Photographes hongroises" aux Editions Enciklopédia en 2001, dissertait sur les photographes hongroises de renom telles Rosie Ney, Irène Blüh, Éva Besnyő, Nora Dumas, Olga Máté, Rogi André, Ergy Landau et Marian Reismann. Ces dernières n'ont rien à envier aux Kertész, Brassaï, Munkácsi ou Robert Capa dont les noms viennent tout de suite à l'esprit quand on évoque la richesse de la photographie hongroise.
Le 18 octobre à 19h, dans le cadre des rencontres bimestrielles où auteurs, traducteurs et éditeurs présentent des livres récemment parus en français et ayant trait à l'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, etc., on remarquait :
Renégat, roman du temps nerveux de Reinhard Jirgl, traduit de l'allemand par Martine Rémon chez Quidam en 2010
Une littérature entre deux peuples : Ecrivains de langue allemande en Bohême d'Hélène Leclerc aux Presses Universitaires du Mirail en 2011
Etoiles de Transylvanie d'Áron Tamási, traduit du hongrois par Agnès Járfás aux Editions Héros-Limite en 2011
Corde de lumière de Zbigniew Herbert, édition bilingue, Œuvres poétiques complètes I, traduit du polonais par Brigitte Gautier, au Bruitan Temps en 2011
Jeanne du métro, Purification ethnique, Répétition permanente de Vidosav Stevanovic, traduit du serbe par Mauricette Begitch et Angélique Ristic, aux Editions l'Espace d'un instant en 2010.
Le 55e anniversaire de la révolution de 1956 sera célébré le 23 octobre à 17 h à l’Institut hongrois à l'instigation de S.E. László Trócsányi, ambassadeur de Hongrie en France et Balázs Ablonczy, directeur de l’Institut hongrois, conseiller culturel près l’ambassade de Hongrie. Ces événements historiques seront évoqués à travers Júlia, monodrame en hongrois d’András Visky, mis en scène par Ansrás Dér et interprété par Denisa Dér. Cette pièce s’inspire d'événements autobiographiques. Après la révolution de 1956, le père de l’écrivain, Ferenc Visky, pasteur de l’église réformée de Transylvanie, est condamné à vingt-deux ans de prison, tandis que sa mère et ses sept frères et sœurs sont déportés au-dela du Danube. En état de mort clinique, Júlia entreprend de raconter son histoire avec une logique toute particulière. Des scènes du passé, paisibles et éprouvantes, s'entremêlent avec le quotidien lugubre du camp. A la fois naïf et ironique, le discours de Júlia imprègne la pièce d’une poésie qui sublime les horreurs vécues. Le programme sera suivi d’une réception.
Par ailleurs, le 23 octobre à 11 h, aura lieu une messe solennelle à la Mission catholique hongroise du 42, rue Albert-Thomas, dans le Xe arrondissement de Paris. Puis à 12h, dépôt de gerbe au pied de la plaque commémorative du cardinal József Mindszenty à cette même Mission. Cérémonie organisée par le Comité du souvenir franco-hongrois de la révolution hongroise de 1956.
Ce monodrame sera donné à l'Institut hongrois de Bruxelles, le 24 octobre à 20 h.
Le 18 octobre à 19h, dans le cadre des rencontres bimestrielles où auteurs, traducteurs et éditeurs présentent des livres récemment parus en français et ayant trait à l'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, etc., on remarquait :
Renégat, roman du temps nerveux de Reinhard Jirgl, traduit de l'allemand par Martine Rémon chez Quidam en 2010
Une littérature entre deux peuples : Ecrivains de langue allemande en Bohême d'Hélène Leclerc aux Presses Universitaires du Mirail en 2011
Etoiles de Transylvanie d'Áron Tamási, traduit du hongrois par Agnès Járfás aux Editions Héros-Limite en 2011
Corde de lumière de Zbigniew Herbert, édition bilingue, Œuvres poétiques complètes I, traduit du polonais par Brigitte Gautier, au Bruitan Temps en 2011
Jeanne du métro, Purification ethnique, Répétition permanente de Vidosav Stevanovic, traduit du serbe par Mauricette Begitch et Angélique Ristic, aux Editions l'Espace d'un instant en 2010.
Le 55e anniversaire de la révolution de 1956 sera célébré le 23 octobre à 17 h à l’Institut hongrois à l'instigation de S.E. László Trócsányi, ambassadeur de Hongrie en France et Balázs Ablonczy, directeur de l’Institut hongrois, conseiller culturel près l’ambassade de Hongrie. Ces événements historiques seront évoqués à travers Júlia, monodrame en hongrois d’András Visky, mis en scène par Ansrás Dér et interprété par Denisa Dér. Cette pièce s’inspire d'événements autobiographiques. Après la révolution de 1956, le père de l’écrivain, Ferenc Visky, pasteur de l’église réformée de Transylvanie, est condamné à vingt-deux ans de prison, tandis que sa mère et ses sept frères et sœurs sont déportés au-dela du Danube. En état de mort clinique, Júlia entreprend de raconter son histoire avec une logique toute particulière. Des scènes du passé, paisibles et éprouvantes, s'entremêlent avec le quotidien lugubre du camp. A la fois naïf et ironique, le discours de Júlia imprègne la pièce d’une poésie qui sublime les horreurs vécues. Le programme sera suivi d’une réception.
Par ailleurs, le 23 octobre à 11 h, aura lieu une messe solennelle à la Mission catholique hongroise du 42, rue Albert-Thomas, dans le Xe arrondissement de Paris. Puis à 12h, dépôt de gerbe au pied de la plaque commémorative du cardinal József Mindszenty à cette même Mission. Cérémonie organisée par le Comité du souvenir franco-hongrois de la révolution hongroise de 1956.
Ce monodrame sera donné à l'Institut hongrois de Bruxelles, le 24 octobre à 20 h.