Le médecin hongrois et le Titanic
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Ces dernières semaines, on est longuement revenu sur le naufrage de l'illustre paquebot dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Nous évoquerons ici un des trois médecins qui se trouvaient à bord du Carpathia qui se porta très vite sur les lieux de la catastrophe pour sauver les quelque 700 rescapés de la catastrophe. Celui-ci, le docteur Árpád Lengyel, n'est pas un inconnu pour ceux qui ont vu l'importante exposition consacrée au Titanic en 2007 au Millenáris de Budapest. Une section lui était consacrée. Maintenant, on en sait encore davantage sur lui puisque Márta Reich, sa petite-fille, et Tamás Balogh, historien spécialisé dans la marine, viennent de lui consacrer une biographie en hongrois que l'on traduit en anglais In The Shadow of the Titanic, ouvrage publié aux éditions Delta Vision.
Il était né en 1886 dans le village de Pilismarót, du département de Komárom-Esztergom. En 1909, il terminait ses études à Budapest et commença à exercer en oto-rhino-laryngologie à l'hôpital Rókus de la capitale hongroise. C'était par ailleurs un habitué du café du Grand Hotel Royal, l'ancêtre de l'hôtel Corinthia. Il lut dans un journal une annonce où l'on demandait des médecins hongrois parlant anglais pour le RMS Carpathia de la Cunard Line. Il avait alors 26 ans, était célibataire, souhaitait voir le monde et acquérir davantage d'expérience professionnelle. Aussi postula-t-il et signa son contrat en mars 2012. Ce fut son premier et unique voyage.
Le RMS Carpathia avait surtout été conçu pour le transport des immigrants d'Europe centrale vers le Nouveau monde et particulièrement les Hongrois, entre Fiume, l'actuelle Rijeka en Croatie, et New York. Il était parti le 11 avril de New York pour Gibraltar Gênes, Naples, Trieste et Fiume, et dans la nuit du 14 au 15, il se trouvait à une soixantaine de miles des lieux de la catastrophe où il arriva très vite. Une fois embarqués les 703 naufragés du Titanic, il repartit vers New York où il accosta le 18 avril 1912. Après ce sauvetage, le Carpathia poursuivit sa carrière et alors qu'il venait de Boston, il fut torpillé le 17 juillet 1918, à environ 120 miles à l'ouest de l'Irlande, il coula très vite. Il y eut quelques morts mais la plupart des membres de l'équipage et les 57 passagers furent sauvés par le HMS Snowdrop.
Après l'épisode du Titanic, le docteur Árpád Lengyel travaille dans le secteur des premiers secours, dans un quartier de Buda près de l'actuel Institut français et un peu plus tard dans une rue voisine. Pendant la Première Guerre mondiale, il est médecin officier dans le service des ambulances. On le retrouve ensuite médecin d'entreprise auprès de Beszkárt, l'ancêtre de BKV, les transports urbains de Budapest. Toutes ces tâches ont dû parfois lui paraître bien monotones à côté de ce qu'il avait vécu durant cette nuit tragique de 1912 quand il reçut l'ordre de se tenir prêt à intervenir dans la salle à manger de la 3e classe du Carpathia. A son arrivée à New York, il avait écrit à son frère pour lui raconter ce qu'il s'était passé, un mois plus tard il donna une conférence au Casino médical de Budapest. En 1913, il écrivit un mémoire pour Ambulance Magazine. En 1932 et 1937 pour célébrer les 20e et 25e anniversaires de l'événement, il parla à la radio de son intervention. Il ne se répétait pas, mais chaque fois donnait à son propos une approche différente. Il semble que si son sauvetage fut reconnu, honoré et récompensé à l'étranger, il n'en fut pas de même en Hongrie. ll paraît cependant qu'il fut reçu à plusieurs reprises par Joseph Auguste Victor Clément Marie de Habsbourg-Lorraine, archiduc d'Autriche, prince palatin de Hongrie et son épouse Augusta de Bavière. Árpád Lengyel mourut le 8 septembre 1940, il est enterré au cimetière Kerepesi. Il est à noter que le musée Géza Kresz de Budapest qui est consacré à l'histoire des des secours, présente un documentaire d'une dizaine de minutes où l'on assiste aux derniers instants du Titanic et à quelques manœuvres de sauvetage du Carpathia.
Il était né en 1886 dans le village de Pilismarót, du département de Komárom-Esztergom. En 1909, il terminait ses études à Budapest et commença à exercer en oto-rhino-laryngologie à l'hôpital Rókus de la capitale hongroise. C'était par ailleurs un habitué du café du Grand Hotel Royal, l'ancêtre de l'hôtel Corinthia. Il lut dans un journal une annonce où l'on demandait des médecins hongrois parlant anglais pour le RMS Carpathia de la Cunard Line. Il avait alors 26 ans, était célibataire, souhaitait voir le monde et acquérir davantage d'expérience professionnelle. Aussi postula-t-il et signa son contrat en mars 2012. Ce fut son premier et unique voyage.
Le RMS Carpathia avait surtout été conçu pour le transport des immigrants d'Europe centrale vers le Nouveau monde et particulièrement les Hongrois, entre Fiume, l'actuelle Rijeka en Croatie, et New York. Il était parti le 11 avril de New York pour Gibraltar Gênes, Naples, Trieste et Fiume, et dans la nuit du 14 au 15, il se trouvait à une soixantaine de miles des lieux de la catastrophe où il arriva très vite. Une fois embarqués les 703 naufragés du Titanic, il repartit vers New York où il accosta le 18 avril 1912. Après ce sauvetage, le Carpathia poursuivit sa carrière et alors qu'il venait de Boston, il fut torpillé le 17 juillet 1918, à environ 120 miles à l'ouest de l'Irlande, il coula très vite. Il y eut quelques morts mais la plupart des membres de l'équipage et les 57 passagers furent sauvés par le HMS Snowdrop.
Après l'épisode du Titanic, le docteur Árpád Lengyel travaille dans le secteur des premiers secours, dans un quartier de Buda près de l'actuel Institut français et un peu plus tard dans une rue voisine. Pendant la Première Guerre mondiale, il est médecin officier dans le service des ambulances. On le retrouve ensuite médecin d'entreprise auprès de Beszkárt, l'ancêtre de BKV, les transports urbains de Budapest. Toutes ces tâches ont dû parfois lui paraître bien monotones à côté de ce qu'il avait vécu durant cette nuit tragique de 1912 quand il reçut l'ordre de se tenir prêt à intervenir dans la salle à manger de la 3e classe du Carpathia. A son arrivée à New York, il avait écrit à son frère pour lui raconter ce qu'il s'était passé, un mois plus tard il donna une conférence au Casino médical de Budapest. En 1913, il écrivit un mémoire pour Ambulance Magazine. En 1932 et 1937 pour célébrer les 20e et 25e anniversaires de l'événement, il parla à la radio de son intervention. Il ne se répétait pas, mais chaque fois donnait à son propos une approche différente. Il semble que si son sauvetage fut reconnu, honoré et récompensé à l'étranger, il n'en fut pas de même en Hongrie. ll paraît cependant qu'il fut reçu à plusieurs reprises par Joseph Auguste Victor Clément Marie de Habsbourg-Lorraine, archiduc d'Autriche, prince palatin de Hongrie et son épouse Augusta de Bavière. Árpád Lengyel mourut le 8 septembre 1940, il est enterré au cimetière Kerepesi. Il est à noter que le musée Géza Kresz de Budapest qui est consacré à l'histoire des des secours, présente un documentaire d'une dizaine de minutes où l'on assiste aux derniers instants du Titanic et à quelques manœuvres de sauvetage du Carpathia.
Rencontre Mâcon-Eger
Une quarantaine d’élèves de première et seconde année du lycée René-Cassin de Mâcon, et trois de leurs professeurs, ont séjourné à Eger, dans le département de Heves, et Budapest du 12 au 20 avril dernier. Pour financer ce voyage, ces élèves regroupés dans l'Association des BTS technico-commerciaux de Mâcon, ont réalisé quelques actions commerciales pour des entreprises locales, ils ont aussi bénéficié d’une aide du Conseil régional et surtout du soutien financier et logistique du Comité de jumelage de la ville de Mâcon. Le choix d'Eger n’est pas fortuit, c'est une ville jumelée avec Mâcon depuis 1985 et les relations entre les deux sont excellentes. Pour la section BTS technico-commercial du lycée René-Cassin, c'est la quinzième expérience internationale, après la République tchèque, la Slovaquie, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre. Et Gino Ceddia vice-président du Comité de jumelage de Mâcon et professeur qui encadre le groupe avec Kamel Guidoum et Christophe Roux, de préciser "Ces missions à l’étranger sont un moyen pour nos étudiants de découvrir et de se familiariser avec les marchés européens". Les Mâconnais ont été reçus chaleureusement par la municipalité d'Eger puis ont rencontré leurs homologues d’Eger. Le secteur du négoce de biens et services industriels et le mode d’abordage du marché en Hongrie avait été choisi comme thème d’étude. D'autres activités faisaient aussi partie du programme, des visites, des bains thermaux, de la musique et une dégustation du célèbre vin Egri Bikavér, Sang de taureau, et naturellement l'évocation historique des Egri csillagok, les étoiles d'Eger. Ce séjour s’est terminé par une rencontre de tennis entre des équipes mixtes des deux villes devant un public fortement intéressé.
Musiques
Le 18 avril à 20h30, avait lieu à l'Opéra-théâtre d'Avigon, dans le département français du Vaucluse, la création en France de The Secret Agent, opéra en 2 actes, de Michael Dellaira, lauréat du Concours Armel Opera Competition and Festival, organisé en octobre dernier à Szeged. Depuis quatre ans, cette compétition met en valeur des opéras contemporains mais aussi classiques, juge les mises en scène les plus originales et sélectionne de jeunes talents. L'oeuvre de Michael Dellaira est inspirée du roman de Joseph Conrad publié en 1907. Le livret est de J. D. Mac Latchy et la mise en scène de Sam Helfrich. On y a remarqué la jeune soprano hongroise Adrienn Miksch qui interprétait le rôle de Winnie, elle est lauréate de nombreuses compétitions internationales. Quant au Français Nicolas Rigas, il incarnait rôle de Verloc, personnage qui a été inspiré à Conrad par le héros d’un fait divers, Martial Bourdin qui fut tué en 1894 devant l’Observatoire Royal de Greenwich par la bombe qu’il transportait. Pour cette production du centre contemporain de New York Sarah Jobin dirigeait l'orchestre symphonique de Szeged.
Les Trois Soeurs, opéra en trois actes de Peter Eötvös, sur un livret de Claus Hunneberg et du compositeur, traduit en russe par Krzysztof Wiernicki, d'après la pièce d'Anton Tchekhov, était créé le 13 mars 1998 à l'Opéra national de Lyon. Kent Nagano dirigeait l'orchestre dans la fosse et Péter Eötvös celui qui était en coulisses. La commande en avait d"ailleurs été passée en 1986 par Jean-Pierre Brossmann qui était alors directeur de cet établissement. Un enregistrement qui connut un très grand succès était paru en 1999 sous l'étiquette de Deutche Grammophon. Il a été réédité par Budapest Music Center en 2 CD. Les notes sont en anglais et hongrois. On remarquera que les trois héroïnes, Olga, Macha, Irina sont interprétés par des contreténors.
Tamás Pál était à la tête de l'orchestre et du choeur de l'Opéra de Marseille pour les cinq représentations, 24, 27, 29 avril, 2 et 4 mai de Il trovatore, opéra en quatre actes de Verdi. Une élégante mise en scène du Marseillais Charles Roubaud et d'excellents interprètes dont l'Américaine Adina Aaron ont fait de ces soirées lyriques dont on raffole dans la cité phocéenne, un immense succès. Tamás Pál qui a commencé sa carrière à l'Opéra de Budapest comme assistant des plus grands chefs, s'est fait connaître très jeune dans les maisons d'opéra du monde entier et a su ressuscité bon nombre d'oeuvres oubliées. Il a dirigé l'opéra de Szeged, a été professeur émérite de l’Académie Franz Liszt de Budapest entre 1999 et 2005 et enseigne actuellement à la faculté de musique de l’Université de Szeged.
Les Trois Soeurs, opéra en trois actes de Peter Eötvös, sur un livret de Claus Hunneberg et du compositeur, traduit en russe par Krzysztof Wiernicki, d'après la pièce d'Anton Tchekhov, était créé le 13 mars 1998 à l'Opéra national de Lyon. Kent Nagano dirigeait l'orchestre dans la fosse et Péter Eötvös celui qui était en coulisses. La commande en avait d"ailleurs été passée en 1986 par Jean-Pierre Brossmann qui était alors directeur de cet établissement. Un enregistrement qui connut un très grand succès était paru en 1999 sous l'étiquette de Deutche Grammophon. Il a été réédité par Budapest Music Center en 2 CD. Les notes sont en anglais et hongrois. On remarquera que les trois héroïnes, Olga, Macha, Irina sont interprétés par des contreténors.
Tamás Pál était à la tête de l'orchestre et du choeur de l'Opéra de Marseille pour les cinq représentations, 24, 27, 29 avril, 2 et 4 mai de Il trovatore, opéra en quatre actes de Verdi. Une élégante mise en scène du Marseillais Charles Roubaud et d'excellents interprètes dont l'Américaine Adina Aaron ont fait de ces soirées lyriques dont on raffole dans la cité phocéenne, un immense succès. Tamás Pál qui a commencé sa carrière à l'Opéra de Budapest comme assistant des plus grands chefs, s'est fait connaître très jeune dans les maisons d'opéra du monde entier et a su ressuscité bon nombre d'oeuvres oubliées. Il a dirigé l'opéra de Szeged, a été professeur émérite de l’Académie Franz Liszt de Budapest entre 1999 et 2005 et enseigne actuellement à la faculté de musique de l’Université de Szeged.
Dans les airs
A partir du 19 juin prochain, il y aura une nouvelle ligne de Lyon Saint-Exupéry à Budapest. Air Brit, filiale d'Air France assurera cette nouvelle liaison, avec deux vols aller/retour hebdomadaires, les mardis et jeudis, à bord d'un CRJ 1000 proposant 100 sièges. Le 3 mai 2005, cette liaison avait été créée par la compagnie hongroise Malév, en code partagé avec Air France et n'avait fonctionné que jusqu'à l'été 2008.
Lyon retient également l'attention d'Air France pour trois nouvelles destinations saisonnières, du 30 juin au 1er septembre prochain, Naples, Southampton et Bastia, vols assurés tant par Régional,autre filiale d'Air France que par Brit Air.
Depuis la disparition en février dernier de Malév, la compagnie nationale hongroise, on a assisté à l'arrivée de nouvelles compagnies ou à l'ouverture de nouvelles lignes aériennes, principalement dans les low cost, EasyJet, Smartwings et Ryanair qui elle opère depuis Beauvais. Depuis le début du mois d'avril, la compagnie tchèque Smartwings propose six liaisons hebdomadaires entre l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et Budapest, par Boeing 737-700 ou 800. On note également la présence de Transavia, compagnie aérienne à bas prix franco-néerlandaise, unie par quelques liens au groupe Air France-KLM, en provenance d'Amsterdam Schiphol, de la finlandaise Blue1 venant d'Helsinki, ou de l'espagnole Volotea qui viendra en juin prochain de sa base opérationnelle située à l'Aéroport de Venise - Marco Polo. Ce qui fait que cet été, l’aéroport de Budapest accueillera 36 compagnies aériennes contre 33 l'an dernier.
Lyon retient également l'attention d'Air France pour trois nouvelles destinations saisonnières, du 30 juin au 1er septembre prochain, Naples, Southampton et Bastia, vols assurés tant par Régional,autre filiale d'Air France que par Brit Air.
Depuis la disparition en février dernier de Malév, la compagnie nationale hongroise, on a assisté à l'arrivée de nouvelles compagnies ou à l'ouverture de nouvelles lignes aériennes, principalement dans les low cost, EasyJet, Smartwings et Ryanair qui elle opère depuis Beauvais. Depuis le début du mois d'avril, la compagnie tchèque Smartwings propose six liaisons hebdomadaires entre l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et Budapest, par Boeing 737-700 ou 800. On note également la présence de Transavia, compagnie aérienne à bas prix franco-néerlandaise, unie par quelques liens au groupe Air France-KLM, en provenance d'Amsterdam Schiphol, de la finlandaise Blue1 venant d'Helsinki, ou de l'espagnole Volotea qui viendra en juin prochain de sa base opérationnelle située à l'Aéroport de Venise - Marco Polo. Ce qui fait que cet été, l’aéroport de Budapest accueillera 36 compagnies aériennes contre 33 l'an dernier.
Rappelons-nous
Même si le mois de mai est déjà commencé, il n'estpas trop tard pour évoquer certaines dates:
1er avril 1922, mort à Madère où il était arrivé le 19 novembre 1921, de Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine, né à Persenbeug, près de Melk en Basse-Autriche, le 17 août 1887. Il avait été, jusqu'au 12 novembre 1918, sous le nom de Charles Ier, le dernier empereur d'Autriche, Charles IV, dernier roi apostolique de Hongrie et Charles III, dernier roi de Bohême. Il est enterré dans l'église Nossa Senhora do Monte, ur les hauteurs de Funchal, la capitale de l'île. Il a été béatifié par Jean-Paul II le 3 octobre 2004.
A l'occasion du 90e anniversaire de son décès, de très nombreux membres de sa famille, se sont rendus à Madère. Accompagnés par S.A.R. Dom Duarte, duc de Bragance et chef de la maison royale du Portugal, ils ont été reçus par l'évêque et le maire de Funchal. Ce dernier, Miguel Albuquerque, a remis à l'archiduc Karl, Karl Thomas Robert Maria Franziskus Georg Bahnam de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de l´archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et de sa femme Regina de Saxe-Meiningen et chef de la maison impériale de Habsbourg, la médaille célébrant les 500 ans de la ville de Funchal. A Vienne, l'empereur fait l'objet d'une exposition, Kaiser Karl I. – Gesalbt, Geweiht, Gekrönt, que l'on peut traduire par l'Empereur Charles Ier - sacré, consacré, couronné, jusqu'au19 août prochain. Un symposium avait lieu le 5 avril au Heeresgeschichtliches Museum, musée de l'Histoire militaire, dans l'ancien Arsenal, près du château du Belvédère.
5 avril 1939, naissance à Tirana du prince Léka, fils unique du roi Zog I et de la reine Géraldine, au moment où les troupes italiennes envahissaient l'Albanie.
7 avril 1901, naissance à Budapest de Mária Mednyánszky. Elle fut la première championne du monde de tennis de table en 1926. Elle est morte le 22 décembre 1978 dans la capitale hongroise.
7 avril 1939, invasion italienne de l'Albanie, la famille royale se réfugie en Grèce, puis par la Turquie, la Roumanie, la Pologne, l'Estonie, la Norvège, et arrive en France.
9 avril 1916, naissance à Szombathely du compositeur, pianiste et chef d'orchestre László Weiner qui étudia la composition avec Zoltán Kodály à l'Académie Franz Liszt. En février 1943, il fut déporté au camp de Lukov en Slovaquie où il mourut le 25 juillet 1944.
9 avril 1961, décès à Suresnes près de Paris du roi Zog en exil. Il est enterré au cimetière de Thiais dans le département du Val de Marne.
10 avril 1901, mort de Géza Kresz de Szemlőhegy, médecin qui créa la société des ambulanciers volontaires de Budapest. Il était né à Pest le 30 août 1846. Un musée portant son nom est consacré à tout ce qui concerne le sauvetage, il est situé au 22 rue Markó dans le Ve arrondissement de Budapest.
10 avril 2012, mort à Berlin du directeur de théâtre et critique Ivan Nagel. Il était né le 28 juin 1931 à Budapest. En 1948, il émigre à Zurich où il passa le baccalauréat. Par la suite, il étudie à Paris, Heidelberg et Francfort-sur-le-Main, où il devint le disciple de Theodor Adorno. Plus tard, on le retrouve à la tête du Deutsches Schauspielhaus de Hambourg de 1972 à 1979, puis à celle du Théâtre national de Stuttgart, de 1985 à 1988. Il parlait parfaitement l’allemand, l’anglais et le français.
11 avril 1905, naissance à Budapest du grand poète Attila József. Il est décédé le 3 décembre 1937 à Balatonszárszó au bord du lac.
13 avril 1885, naissance de György Lukács, philosophe et critique littéraire marxiste, mort le 4 juin 1971. Il fut brièvement ministre de la Culture durant l'épisode de la République des Conseils qui gouverna la Hongrie du 21 mars au 1er août 1919.
16 avril 1885, naissance à Budapest du compositeur Leó Weiner, mort le 13 septembre 1960 dans la même ville.
23 avril 1852, naissance à Beckó, aujourd'hui Beckov en Slovaquie, du peintre impressionniste László Mednyánszky, décédé le 19 avril 1919 à Vienne.
24 avril 1875, naissance à Szeged du compositeur d'opérettes Jenő Huszka. Mort à Budapest le 3 février 1960.
27 avril 1938, mariage à Tirana de la comtesse Géraldine, Margit, Virginia, Olga, Maria, fille du comte Gyula Apponyi de Nagy Apponyi et de la riche Américaine Gladys Steuart. "La rose blanche de Hongrie" qui était née le 6 août 1915 à Budapest, épousait Amet Bej Zogu, devenu roi des Albanais en 1928 sous le nom de Zog I. Le comte Ciano, gendre de Mussolini assistait à la cérémonie. Elle est morte le 22 octobre 2002 à Tirana et est inhumée au cimetière de Sharra.
28 avril 1909, première à l'Apollo de Paris de la version française de La Veuve joyeuse, opérette en trois actes de Franz Lehár. Elle était due à Flers et Caillavet. La première autrichienne de Die lustige Witwe avait eu lieu le 30 décembre 1905 au Theater an der Wien. Le livret était de Victor Léon et Leo Stein d'après la comédie d'Henri Meilhac, L'Attaché d'ambassade parue en 1861.
30 avril 1870, naissance à Komárom, dans le département actuel de Komárom-Esztergom, de Franz Lehár, le célèbre compositeur d'opérettes. On lui doit entre autres Die lustige Witwe, La Veuve joyeuse, Das Land des Lächelns, Le Pays du sourire, Der Graf von Luxemburg Le Comte de Luxembourg, ou Der Zarewitsch Le Tsarévitch. Il est mort le 24 octobre 1948 à Bad Ischl dans la région de Salzbourg.
1er avril 1922, mort à Madère où il était arrivé le 19 novembre 1921, de Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine, né à Persenbeug, près de Melk en Basse-Autriche, le 17 août 1887. Il avait été, jusqu'au 12 novembre 1918, sous le nom de Charles Ier, le dernier empereur d'Autriche, Charles IV, dernier roi apostolique de Hongrie et Charles III, dernier roi de Bohême. Il est enterré dans l'église Nossa Senhora do Monte, ur les hauteurs de Funchal, la capitale de l'île. Il a été béatifié par Jean-Paul II le 3 octobre 2004.
A l'occasion du 90e anniversaire de son décès, de très nombreux membres de sa famille, se sont rendus à Madère. Accompagnés par S.A.R. Dom Duarte, duc de Bragance et chef de la maison royale du Portugal, ils ont été reçus par l'évêque et le maire de Funchal. Ce dernier, Miguel Albuquerque, a remis à l'archiduc Karl, Karl Thomas Robert Maria Franziskus Georg Bahnam de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de l´archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et de sa femme Regina de Saxe-Meiningen et chef de la maison impériale de Habsbourg, la médaille célébrant les 500 ans de la ville de Funchal. A Vienne, l'empereur fait l'objet d'une exposition, Kaiser Karl I. – Gesalbt, Geweiht, Gekrönt, que l'on peut traduire par l'Empereur Charles Ier - sacré, consacré, couronné, jusqu'au19 août prochain. Un symposium avait lieu le 5 avril au Heeresgeschichtliches Museum, musée de l'Histoire militaire, dans l'ancien Arsenal, près du château du Belvédère.
5 avril 1939, naissance à Tirana du prince Léka, fils unique du roi Zog I et de la reine Géraldine, au moment où les troupes italiennes envahissaient l'Albanie.
7 avril 1901, naissance à Budapest de Mária Mednyánszky. Elle fut la première championne du monde de tennis de table en 1926. Elle est morte le 22 décembre 1978 dans la capitale hongroise.
7 avril 1939, invasion italienne de l'Albanie, la famille royale se réfugie en Grèce, puis par la Turquie, la Roumanie, la Pologne, l'Estonie, la Norvège, et arrive en France.
9 avril 1916, naissance à Szombathely du compositeur, pianiste et chef d'orchestre László Weiner qui étudia la composition avec Zoltán Kodály à l'Académie Franz Liszt. En février 1943, il fut déporté au camp de Lukov en Slovaquie où il mourut le 25 juillet 1944.
9 avril 1961, décès à Suresnes près de Paris du roi Zog en exil. Il est enterré au cimetière de Thiais dans le département du Val de Marne.
10 avril 1901, mort de Géza Kresz de Szemlőhegy, médecin qui créa la société des ambulanciers volontaires de Budapest. Il était né à Pest le 30 août 1846. Un musée portant son nom est consacré à tout ce qui concerne le sauvetage, il est situé au 22 rue Markó dans le Ve arrondissement de Budapest.
10 avril 2012, mort à Berlin du directeur de théâtre et critique Ivan Nagel. Il était né le 28 juin 1931 à Budapest. En 1948, il émigre à Zurich où il passa le baccalauréat. Par la suite, il étudie à Paris, Heidelberg et Francfort-sur-le-Main, où il devint le disciple de Theodor Adorno. Plus tard, on le retrouve à la tête du Deutsches Schauspielhaus de Hambourg de 1972 à 1979, puis à celle du Théâtre national de Stuttgart, de 1985 à 1988. Il parlait parfaitement l’allemand, l’anglais et le français.
11 avril 1905, naissance à Budapest du grand poète Attila József. Il est décédé le 3 décembre 1937 à Balatonszárszó au bord du lac.
13 avril 1885, naissance de György Lukács, philosophe et critique littéraire marxiste, mort le 4 juin 1971. Il fut brièvement ministre de la Culture durant l'épisode de la République des Conseils qui gouverna la Hongrie du 21 mars au 1er août 1919.
16 avril 1885, naissance à Budapest du compositeur Leó Weiner, mort le 13 septembre 1960 dans la même ville.
23 avril 1852, naissance à Beckó, aujourd'hui Beckov en Slovaquie, du peintre impressionniste László Mednyánszky, décédé le 19 avril 1919 à Vienne.
24 avril 1875, naissance à Szeged du compositeur d'opérettes Jenő Huszka. Mort à Budapest le 3 février 1960.
27 avril 1938, mariage à Tirana de la comtesse Géraldine, Margit, Virginia, Olga, Maria, fille du comte Gyula Apponyi de Nagy Apponyi et de la riche Américaine Gladys Steuart. "La rose blanche de Hongrie" qui était née le 6 août 1915 à Budapest, épousait Amet Bej Zogu, devenu roi des Albanais en 1928 sous le nom de Zog I. Le comte Ciano, gendre de Mussolini assistait à la cérémonie. Elle est morte le 22 octobre 2002 à Tirana et est inhumée au cimetière de Sharra.
28 avril 1909, première à l'Apollo de Paris de la version française de La Veuve joyeuse, opérette en trois actes de Franz Lehár. Elle était due à Flers et Caillavet. La première autrichienne de Die lustige Witwe avait eu lieu le 30 décembre 1905 au Theater an der Wien. Le livret était de Victor Léon et Leo Stein d'après la comédie d'Henri Meilhac, L'Attaché d'ambassade parue en 1861.
30 avril 1870, naissance à Komárom, dans le département actuel de Komárom-Esztergom, de Franz Lehár, le célèbre compositeur d'opérettes. On lui doit entre autres Die lustige Witwe, La Veuve joyeuse, Das Land des Lächelns, Le Pays du sourire, Der Graf von Luxemburg Le Comte de Luxembourg, ou Der Zarewitsch Le Tsarévitch. Il est mort le 24 octobre 1948 à Bad Ischl dans la région de Salzbourg.