Photo (c) Eva Estzergar / CAP 3D
Chaque année, la Fête nationale monégasque dont la célébration est un grand moment dans la vie de la Principauté, réunit la population autour du souverain et de la famille princière selon un rituel bien rodé (voir nos articles précédents). Le 19 novembre, date conservée par S.A.S. le Prince Albert II en mémoire de son père Rainier III, est l'occasion de grandes réjouissances. Tout commence le 17 par la remise de médailles, le 18 au soir c'est le grand feu d’artifice tiré du port Hercule. Puis vient le grand jour, avec à 10h la grand-messe d'action de grâce présidée par Monseigneur Bernard Barsi, archevêque de Monaco, en la Cathédrale Notre-Dame-Immaculée. Suivent la prise d'armes dans la cour d’honneur et la remise d’insignes de grades et de médailles par le Prince Souverain. Après toutes ces manifestations qui se sont ainsi succédé, on arrive au soir où la fête se transporte dans la salle des Princes du Forum Grimaldi. Pour l'ouverture de la saison d'opéra on y représentait Turandot, la dernière œuvre de Puccini, mise en scène par le réalisateur chinois Chen Kaige, surtout connu en Occident pour Adieu ma concubine, Palme d'or du Festival de Cannes en 1993, entre autres distinctions. Il était particulièrement à son aise pour restituer superbement la Chine de cette histoire perse, reprise par Gozzi au XVIIIe siècle avant d'inspirer les librettistes Giuseppe Adami et Renato Simoni. La première eut lieu, rappelons-le, le 25 avril 1926 à La Scala de Milan, sous la direction d’Arturo Toscanini, le compositeur était décédé le 29 novembre 1924 et la dernière partie du troisième acte fut terminée par Franco Alfano.
Après plusieurs jours de discussions à Recife, les États membres de la CICTA, Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, sont tombés d'accord pour réduire les captures de thons rouges en 2010 et les fixer à 13 500 tonnes, contre 22 000 en 2009. Ceci semble beaucoup trop important pour les associations écologistes, Greenpeace en particulier, qui souhaiteraient une interdiction pure et simple. On a également réduit à un mois au lieu de deux, la période de pêche. Les scientifiques pour leur part pensent que les quotas de pêche du thon rouge devraient être ramenés à 8 000 tonnes, ce qui permettrait une probabilité de 50 % de restauration du stock. Naturellement, de leur côté les pêcheurs sont mécontents, ils trouvant ces quotas bien trop faibles et évoquent la ruine de leur secteur. On connaît l'engagement de Monaco dans cette affaire. La seule façon de sauver l'espèce est de l'inscrire à l'annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, Cites, ce qui entraîne un statut de protection plus élevé. Cette mesure est proposée par Monaco et a le soutien des États-Unis. On connaît le combat incessant que mène la Principauté en faveur de la sauvegarde du thon rouge. Et plus généralement, sa préoccupation constante pour la défense de l'environnement comme le prouve encore la récente intervention de Valérie Bruell-Melchior à la tribun des Nations Unies. Voir aussi nos articles précédents
Mise en ligne depuis près d’un an dans le cadre de la modernisation de l’Administration, le site Internet "Legimonaco", disponible à l’adresse www.legimonaco.mc, permet de connaître les données relatives au droit applicable à Monaco. Il vient de s’enrichir d’une partie réservée à la jurisprudence des cours et tribunaux monégasques. Le site permettait un accès libre et gratuit à l’information législative, réglementaire et juridique de la Principauté, il est possible désormais de prendre connaissance des principales décisions des instances judiciaires monégasques, évidemment les informations concernant les parties aux procès sont anonymes, afin d'éviter toute recherche nominative.
Dans quelques semaines, l'OCDE va envoyer des experts internationaux à Monaco pour vérifier si la Principauté applique correctement les engagements, qui lui ont permis de sortir de la liste grise des paradis fiscaux. Les experts de l'Organisation de coopération et de développement économiques reprochent au gouvernement monégasque d'avoir multiplié les conventions d'échanges d'informations avec d'autres paradis fiscaux tels le Liechtenstein, San Marin, pour atteindre le minimum de douze accords permettant de sortir de la liste. La principauté n'a signé d'accord avec des grandes puissances économiques, sauf les Etats-Unis et la France, pour ce dernier pays la convention date de 1963. Voir nos articles précédents
Le 17 novembre a été signée au Palais de Justice de Monaco une convention de jumelage entre le Conseil d’Etat de la Principauté et celui de la République française. Cette signature intervenait à l’occasion de la visite à Monaco de Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat français invité par Philippe Narmino, président du Conseil d’Etat monégasque et directeur des Services judiciaires. L'objet en est de fixer les principes de la coopération que les deux signataires entendent développer dans le champ de leurs fonctions consultatives.
Grande fut la surprise d'apprendre que Tony Musulin, le convoyeur en cavale, recherché par toutes les polices européennes depuis une bonne dizaine de jours pour avoir dérobé plus de onze millions d'euros, s'était rendu à la police monégasque. On l'avait imaginé cinglant vers les mers du Sud ou peut-être même déjà arrivé et coulant des jours merveilleux sous les cocotiers d'un atoll paradisiaque, en compagnie de quelques superbes vahinés, venues tout droit d'une toile de Gauguin... Alors qu'en réalité, las de caracoler sur les routes italiennes à bord d'une moto de location, il ne rêvait que de confesser son forfait ! Pour l'instant, on ignore ce qui se cache derrière cet aveu. Cet homme est-il un naïf dépassé par les événements qu'il semble cependant avoir bien maîtrisés au départ ou un être calculateur ? La suite nous l'apprendra sans doute bien vite ! En attendant il a été transféré à Lyon, mis en examen et placé en détention provisoire.
Après plusieurs jours de discussions à Recife, les États membres de la CICTA, Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, sont tombés d'accord pour réduire les captures de thons rouges en 2010 et les fixer à 13 500 tonnes, contre 22 000 en 2009. Ceci semble beaucoup trop important pour les associations écologistes, Greenpeace en particulier, qui souhaiteraient une interdiction pure et simple. On a également réduit à un mois au lieu de deux, la période de pêche. Les scientifiques pour leur part pensent que les quotas de pêche du thon rouge devraient être ramenés à 8 000 tonnes, ce qui permettrait une probabilité de 50 % de restauration du stock. Naturellement, de leur côté les pêcheurs sont mécontents, ils trouvant ces quotas bien trop faibles et évoquent la ruine de leur secteur. On connaît l'engagement de Monaco dans cette affaire. La seule façon de sauver l'espèce est de l'inscrire à l'annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, Cites, ce qui entraîne un statut de protection plus élevé. Cette mesure est proposée par Monaco et a le soutien des États-Unis. On connaît le combat incessant que mène la Principauté en faveur de la sauvegarde du thon rouge. Et plus généralement, sa préoccupation constante pour la défense de l'environnement comme le prouve encore la récente intervention de Valérie Bruell-Melchior à la tribun des Nations Unies. Voir aussi nos articles précédents
Mise en ligne depuis près d’un an dans le cadre de la modernisation de l’Administration, le site Internet "Legimonaco", disponible à l’adresse www.legimonaco.mc, permet de connaître les données relatives au droit applicable à Monaco. Il vient de s’enrichir d’une partie réservée à la jurisprudence des cours et tribunaux monégasques. Le site permettait un accès libre et gratuit à l’information législative, réglementaire et juridique de la Principauté, il est possible désormais de prendre connaissance des principales décisions des instances judiciaires monégasques, évidemment les informations concernant les parties aux procès sont anonymes, afin d'éviter toute recherche nominative.
Dans quelques semaines, l'OCDE va envoyer des experts internationaux à Monaco pour vérifier si la Principauté applique correctement les engagements, qui lui ont permis de sortir de la liste grise des paradis fiscaux. Les experts de l'Organisation de coopération et de développement économiques reprochent au gouvernement monégasque d'avoir multiplié les conventions d'échanges d'informations avec d'autres paradis fiscaux tels le Liechtenstein, San Marin, pour atteindre le minimum de douze accords permettant de sortir de la liste. La principauté n'a signé d'accord avec des grandes puissances économiques, sauf les Etats-Unis et la France, pour ce dernier pays la convention date de 1963. Voir nos articles précédents
Le 17 novembre a été signée au Palais de Justice de Monaco une convention de jumelage entre le Conseil d’Etat de la Principauté et celui de la République française. Cette signature intervenait à l’occasion de la visite à Monaco de Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat français invité par Philippe Narmino, président du Conseil d’Etat monégasque et directeur des Services judiciaires. L'objet en est de fixer les principes de la coopération que les deux signataires entendent développer dans le champ de leurs fonctions consultatives.
Grande fut la surprise d'apprendre que Tony Musulin, le convoyeur en cavale, recherché par toutes les polices européennes depuis une bonne dizaine de jours pour avoir dérobé plus de onze millions d'euros, s'était rendu à la police monégasque. On l'avait imaginé cinglant vers les mers du Sud ou peut-être même déjà arrivé et coulant des jours merveilleux sous les cocotiers d'un atoll paradisiaque, en compagnie de quelques superbes vahinés, venues tout droit d'une toile de Gauguin... Alors qu'en réalité, las de caracoler sur les routes italiennes à bord d'une moto de location, il ne rêvait que de confesser son forfait ! Pour l'instant, on ignore ce qui se cache derrière cet aveu. Cet homme est-il un naïf dépassé par les événements qu'il semble cependant avoir bien maîtrisés au départ ou un être calculateur ? La suite nous l'apprendra sans doute bien vite ! En attendant il a été transféré à Lyon, mis en examen et placé en détention provisoire.